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jeudi 25 juin 2015

WE Vosges entre collègues

Jour 1: Col de Hundsrück et Grand Ballon
Après une petite visite de la ville de Colmar et un passage par la cave Wolfsberger, nous nous préparons pour une première sortie. Nous partons donc de Staffelfelden pour rejoindre Cernay puis Masevaux par la plaine, même si nous rencontrons quelques montées en cours de route. A Masevaux, nous bifurquons à droite et nous rentrons dans le vif du sujet avec le Col du Hundsrück qui commence par un passage assez pentu. Rapidement, Nicolas et moi prenons de l'avance sur le reste du groupe. Je me sens bien et je veux testé un peu Nicolas, je monte assez fort. J'arrive même à prendre quelques mètres avant le replat de Bourbach-le-Haut. Nous nous retrouvons à nouveau à 2 après ce replat. Nous poursuivons l'ascension et cette fois, je suis un peu en difficulté et je laisse Nicolas prendre quelques longueurs. Lorsque nous approchons du sommet, je relance un peu histoire de finir dans la roue de Nicolas mais j'ai déjà compris qu'il est meilleur que moi dans les ascensions.
Nous attendons tout le monde au sommet; pour être plus précis, nous redescendons retrouver les derniers et remontons la fin du col avec eux.
Profil Hundrück

Nous redescendons ensuite vers la vallée de la Thur avant de rejoindre le pied du col Amic que nous prolongerons jusqu'au Grand Ballon. Le col Amic démarre tranquillement, la pente est douce. Cela devient plus compliqué une fois passé le col Amic, les quelques 7 kilomètres jusqu'au Grand Ballon sont éprouvants.
Nous rejoignons tous les sommets, enfilons les k-way car à 1334m d'altitude, l'air est frais et le vent renforce la sensation de froid.
Profil Grand Ballon par Col Amic

Nous rentrons au plus court en redescendant jusqu'au col Amic avant de prendre une petite route forestière jusqu'à Soultz et de rentrer au Gîte. C'est là que nous faisons la pancarte pour la première fois. Sprint remporté par Cyrille, il me semble.
Au final de ce premier jour, 96km parcourus en 3h52 et un peu plus de 2000m de dénivelé positif.


Jour 2: Le Markstein, le Col du Bramont, la Route des Américains et le col du Firstplan
En ce deuxième jour, le temps est menaçant. Nous partons en direction du Markstein, une très longue ascension qui démarre certes par de faibles pourcentages. Nous arrivons tous au sommet dans le vent et le froid. 

Profil Markstein
Nous ne perdons pas plus de temps et redescendons vers Kruth à vive allure avec Eric et Nicolas. Une fois dans la vallée, le soleil se lève enfin et nous partons en direction du col du Bramont que nous escaladons tous assez bien. 


Profil Bramont
Au sommet, nous partons pour une courte descente avant d'entamer le Route des Américains qui doit nous ramener sur la route des crêtes. Là, les conditions météorologiques se dégradent rapidement. Nous nous arrêtons et mangeons copieusement dans une Ferme Auberge sur la Route des crêtes. La pluie commence à tomber, on ne voit plus à 20m. Nous descendons de modifier le parcours afin de ne pas remonter aussi haut en altitude. C'est plus raisonnable mais je suis un peu déçu de ne pas pouvoir amener mes collègues dans l'enchaînement "Petit Ballon", "PlatzerWasel", "Grand Ballon" qui m'avait tant fait souffrir dans le REV. Mais voilà, les conditions sont telles que nous nous rendons au col de la Schlucht avant de plonger sur Munster. Au fur et à mesure de la descente, nous nous réchauffons. Après un petit passage dans la plaine, nous entamons le col du Firstplan. 

Profil Firstplan

C'est doute le col dans lequel j'ai eu les meilleures sensations. Nous retournons à Guebwiller et avant de rentrer rajouter une petite boucle au-dessus de Wattwiller. Au retour, nous faisons à nouveau un sprint, remporté cette fois par Eric.
La sortie du jour a été longue et éprouvante avec 155km parcourus en 6h16 et un peu plus de 3000m de dénivelé positif.


Jour 3: La Planche-les-belles-filles, le Ballon d'Alsace
Pendant que nous nous préparons au départ, il pleut, il pleut même assez fort. Les jambes sont lourdes de la veille. Nous partons finalement juste après l'averse. Direction le sud du massif des Vosges pour rejoindre la désormais mythique Planche-les-belles-Filles. La temps se dégage un peu mais la route est longue et vallonnée pour rejoindre Plancher-bas, point de départ de l'ascension. 
Profil Planche les Belles Filles


Avec pratiquement 60km dans les jambes, nous entamons les premiers gros pourcentages de la Planche-les-belles-Filles. C'est une montée assez dure mais finalement courte de seulement 6km. Le compte-à-rebours est assez rapide. Lorsqu'on a dépassé le panneau "Sommet 1km", la route redescend pendant pratiquement 500m avant d'attaquer le final, les 400m qui ont rendu la Planche célèbre. Un pourcentage moyen autour de 20% et un max à 22%. C'est dur mais très court et l'on passe la ligne d'arrivée les uns après les autres. Eric, malgré un braquet de 39x25 parvient au sommet sans trop de difficultés.
Nous mangeons au sommet pendant une petite averse. Nous redescendons, revenons sur nos pas jusqu'à Giromagny où nous prenons la direction du Ballon d'Alsace. Ce versant est très agréable, c'est le moins pentu et l'ascension est jallonée de petites cascades. Le dernier kilomètre est assez difficile, à découvert et irrégulier.
Profil Ballon d'Alsace

Après une petite pause au sommet, nous redescendons par Sewen et marquons une pause au niveau du barrage pour profiter du paysage. Nous reprenons la descente, il n'y a plus de difficulté en vue et chaque entrée de village est l'occasion de faire un sprint. On a commencé à se chambrer et on sait tous que le dernier sprint sera disputé. En attendant, il reste un peu de plaine à parcourir. Nous arrivons enfin à 3km de Staffelfelden. J'attaque de loin, seul Eric prend ma roue et prend un premier relais. Je récupère un peu, regarde derrière, les autres sont assez loin; du coup je temporise avant de prendre un relais. Eric comprend que je ne passe pas et lève légèrement le pied. A un peu moins de 1km, nous n'avons plus beaucoup d'avance, je reprends donc le relais et me prépare à lancer le sprint en tête. J'accélère, je sprinte jusqu'à la ligne. Eric n'a pas pu me remonter. Yes!
3ème jour, jour le plus long, 170km en 6h50 et 2800m de dénivelé positif.
Le soir, nous faisons une petite sortie sur Colmar pour la fête de la musique.


Jour 4: Col Amic
Dernière petite sortie avant de reprendre la route. Nous nous "contenterons" de remonter au Col Amic par la route forestière descendue le 1er jour. La montée est très agréable. Nous entamons l'ascension sur un bon train avec Nicolas. Bruno nous suit un temps avant de réduire le rythme. Philippe fait l'effort pour nous rejoindre puis cède à son tour. Nous montons jusqu'à 1km du sommet avec Nicolas avant qu'il n'accélère. Je ne parviens pas à le suivre.
Nous nous rassemblons au sommet et repartons vers Cernay par la route des Crêtes; il y a encore 2-3 kilomètres d'ascension avec de beaux paysages avant d'entamer une descente sinueuse. Nous arrivons rapidement à Cernay. Déjà le sprint se prépare…
Eric accélère pour la pancarte de Wattwiller, j'arrive à le remonter au prix d'un très gros effort. Mais je suis content, j'ai réussi à passer. A l'approche de Staffelfelden, Thierry prend quelques longueurs d'avance. Lorsqu'Eric accélère pour le rejoindre, je prends sa roue. Au profit d'une petite côte, j'accélère légèrement et amène Thierry avec moi. J'espère avoir son renfort. Je profite de la descente pour relancer l'allure, fais un signe espérant voir Thierry passer mais il ne passe pas. Il me dira ensuite qu'il était à fond. Je me retourne, vu l'avance que nous avons, il faut tenter le coup et je commence à accélérer. Je vois Eric qui assure la poursuite mais apparemment personne ne le relais. J'insiste toujours avec Thierry dans la roue. Je me retourne encore, nous avons toujours un peu d'avance mais ça se rapproche et c'est maintenant Nicolas qui tire le groupe. Je n'ai pas le temps de voir si ils sont réellement organisés, j'essaie d'accélérer encore. Je sais que nous sommes proches de la pancarte, je tombe les dents et lance le sprint, je vois Thierry qui commence à me remonter. Est-ce que je vais pouvoir résister… Thierry me remonte encore mais il remonte beaucoup plus lentement. Finalement, je parviens à passer la pancarte avant lui.
Petit tour de 51km en 2h06 et un peu moins de 1000m de dénivelé positif.


Le temps de se doucher, de charger les voitures et de manger, nous prenons la route du retour.

Au cumul, nous avons parcouru 472km, monté 8810m et pédalé pendant 19h.







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