Pour ce dimanche matin, le temps est plutôt clément, un peu frais tout au plus.
Les Parisiens inscrits à la Saintélyon Express sont présents, Caroline, Sophie, David et moi allons participer à l'épreuve "La Balèze".
A part Sophie qui a maintenu 2 à 3 entraînements par semaine, Caroline, David et moi avons été beaucoup moins assidus ces deux dernières semaines.
Néanmoins, j'avais décidé de faire cette épreuve aussi rapidement que possible et d'être plus cool sur la Saintélyon pour profiter de l'ambiance du trail en nocturne.
Je pars donc assez vite mais sans avoir cherché à me placer sur la ligne. Du coup, je remonte des places, tranquillement jusqu'au 10ème km environ. Jusqu'ici, je me sens bien et j'ai le sentiment d'avoir de bonnes jambes.
A partir du 10ème km, les positions se figent à peu près. J'ai tendance à me faire dépasser sur le plat et dans les descentes et je refais mon retard lorsque ça grimpe (Le monde à l'envers par rapport au vélo!!!). Je commence àavoir mal aux cuisses dans les descentes, je n'arrive pas à dérouler comme certains et ça commence à tirer.
Vers le 16ème km, j'ai un petit coup de moins bien, je m'apprête à prendre un gel mais... Je les ai perdu tous les 2. Je les avais coincés sur mon Camelbak mais ils ne sont plus là. Je vais devoir finir sans ravitaillement solide. Heureusement, j'ai mis un peu d'Overstim dans la boisson du Camelbak.
Je ralentis la cadence, est-ce un début de fringale? J'essaie de tenir un rythme d'environ 5'45 au km sur le plat en espérant me refaire une santé. Je me fais beaucoup doublé, j'essaie de ne pas m'en occuper pour garder le moral.
Je me rappelle mon objectif initial 3h pour les 30km annoncés. Finalement, il n'y a que 28km, je cible moins de 2h50. Pour m'occuper un peu l'esprit, je regarde le chrono et la distance, je suis dans les temps et j'ai même de la marge, je suis parti beaucoup trop vite par rapport à mon objecctif.
Si j'arrive à finir sans défaillance, je serai dans les temps. Ca me redonne un peu le moral, je retrouve à peu près ma foulée. Il faut dire que j'ai retrouvé des portions de grands chemins assez plats. 5km de l'arrivée, on rejoint le circuit de l'épreuve de 16km, la Thérèse. 3km, on commence à voir les batîments de Velizy, 2km, on redescend un peu en forêt, je commence vraiment à être sec, il est tant que la ligne arrive.
On rejoint la route, 500m de macadam avant d'entrer sur la piste et voilà.
Finalement, j'ai parcouru les 28km et 2h39'15. C'est mieux que l'objectif que je m'étais fixé. Malgré tout, je n'ai pas super bien géré ma course en partant vite et en limitant les dégâts ensuite. Est-ce que j'aurais fait mieux avec un ravitaillement, je ne sais pas, sans doute pas beaucoup mieux car c'était plus les muscles qui saturaient.
Je profite du buffet coureur en attendant les autres du groupe. Sophie finit autour de 2h50, David 3h02 et Caroline 3h06.
Aujourd'hui, lendemain de course, je suis très courbaturé, j'ai l'impression que mes quadriceps sont "déchirés" lorsque j'emprunte des escaliers. J'ai fait 1h de récup' à vélo; ça va un peu mieux.
La plupart des personnes ne me croit pas mais je me suis plus fatigué et je suis beaucoup plus courbaturé qu'après le Bordeaux-Paris. Décidément, je pense que la course à pied n'est pas fait pour moi. J'irai quand même à la Saintélyon Express pour découvrir la course de nuit mais sans objectif de performance peut-être que cela me réconciliera avec la discipline ;-)
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