Rubriques

mardi 4 septembre 2018

Récit RACE ACROSS FRANCE 2018

Préparation:
Pour préparer la RACE ACROSS FRANCE, j'ai repris les ingrédients qui m'avaient plutôt bien réussi pour le Paris Brest Paris en 2015.
Un hiver studieux avec du foncier sur route et du rythme sur piste au Vélodrome.
Des compétitions sur route en début de saison pour ne pas être trop Diesel, tout en rallongeant un maximum (aller-retour sur les courses à vélo). Puis à partir d'avril, montée en distance sur un BRM 300 puis 2 BRM 400 et un BRM 600 pour trouver son rythme sur les longues distances.
Tout ceci sur des routes plutôt plates, il a donc fallu ajouter un Week-End prolongé dans les Cévennes pour prendre le coup de pédale sur des cols de moyenne montagne.
Sur Mai et Juin, plus de 4000km avalés, de quoi avoir un bon foncier.
Juillet a été plus calme, l'objectif étant de recharger les accus et de prendre de l'envie (essentiel pour que la tête tienne). Presque 3 semaines de vacances en Colombie; pas de vélo mais un peu de spinning sur cette période et surtout une acclimatation à 2600m d'altitude.
Retour en France, début Août avec des sorties courtes (mais 2 à 3 fois par jour) et une épreuve de 6h sur circuit.
Enfin, le repos d'avant course, le décompte commence avec environ 10500km au compteur

J-3: Mercredi 15 Août
Après avoir vérifier que j'avais tout le nécessaire pour la RAAF, je commence les valises et je prépare mon alimentation; au programme, je cuisine des cakes énergétiques sucrés et salés et une tarte croquante pour le plaisir. Je récupère aussi Régis à la gare.
Une partie du ravitaillement...

J-2: Jeudi 16 Août
Gérôme et Philippe viennent nous récupérer avec les voitures du Team Progress. On charge l'ensemble de nos affaires (pas si simple!!!) et non voilà parti. La route se passe sans encombre mais nous arrivons relativement tard chez mon frère Franck. Coucher vers 23h30, difficile de faire plus tôt.
En route sur le Sud

J-1: Vendredi 17 Août
Levé relativement tôt pour être à Mandelieu à 9h pour l'inspection des vélos et des véhicules. 10h30, tout est ok. 
Photo officielle

Véhicule d'assistance #1

Véhicule d'assistance #2
Avec la Team de départ (Philippe, Gérôme, Franck et Régis)

Je me change et pars faire un petit tour de vélo histoire de repérer le départ jusqu'à la sortie de Grasse. Il y aura moins de stress pour le guidage au démarrage le lendemain et cela fait du bien de tourner un peu les jambes après avoir passer la journée de la veille assis dans la voiture.
Repérage et déblocage

Petit resto avec toute l'équipe, on complète les courses pour le grand départ. 
17h30: Briefing
Retour chez Franck et coucher à 23h. J'ai hâte d'y être, je suis passé de l'état "J'espère avoir pensé à tout" à "Je veux que ça démarre"

Jour J: Samedi 18 Août
Au départ de Plan d'Aups

Arrivée à Mandelieu un peu avant 11h, je me change et fais les derniers préparatifs. Tout est prêt. Je suis dans la file d'attente pour le grand départ.
A quelques secondes du départ

C'est parti

12h12: Après quelques mots échangés avec Arnaud, c'est parti. Je cherche directement à me mettre dans mon rythme, je rattrape rapidement 2 concurrents partis 2 et 4 minutes avant moi. Je m'inquiète, suis-je en train de démarrer trop vite?
Mon cardio n'ayant pas démarré, je ne peux me rassurer avec cette information; je continue donc à me fier à mes sensations.
L'ascension vers le sommet des gorges du Verdon commence. Après une cinquantaine de kilomètres, Nicole Reist me dépasse. Je ne cherche pas à faire évoluer mon rythme; elle semble très concentrée sur son effort. Je la vois s'éloigner progressivement en avançant dans l'ascension du col.
J'approche du dernier col permettant d'accéder aux Gorges du Verdon lorsqu'il commence à pleuvoir. J'enfile ma veste de pluie avant d'entamer la descente. La route est détrempée, j'effectue la descente sur les freins en restant très concentré; dommage, je n'ai pas vraiment profité de la vue sur les Gorges. Lorsque j'arrive au niveau du Verdon, l'orage redouble et la pluie s'accompagne de grêle. Je roule rapidement; l'objectif soit sortir de la cellule orageuse; soit trouver un abri. Je passe à côté du véhicule de Jean-Luc Perez qui s'abrite sous le coffre de son van. Je trouve finalement un tunnel un peu plus loin et m'y arrête. Je profite de cet arrêt non prévu pour me ravitailler; j'attends que cela se calme un peu (au moins la grêle) et repars. Je reprends ma progression sans encombre jusqu'à la nuit et le moment où j'attrape un début de crampe à l'intérieur de la cuisse droite (après un peu plus de 200km seulement). Franck me masse et parvient à faire passer la crampe. Je repars prudemment. Gianpiero Klancic m'a passé pendant cet arrêt, il était parti 2 minutes près moi, nous avons vraiment des rythmes très proches. Je reviens progressivement sur lui. Je le repasse une première fois (en ratant l'entrée d'une piste cyclable). Il me rattrape à nouveau, me passe, je laisse une cinquantaine de mètres mais dès que je reprends mon rythme, je me rapproche de sa voiture. J'attends un peu, me disant qu'il était un peu plus rapide que moi et devrait donc finir par prendre le large. Il n'en est rien, je décide donc de repasser et reprendre mon rythme.
J'arrive au Bed&Bike situé au pied du Ventoux, je marque un arrêt un peu plus long pour me restaurer, changer une partie de mes vêtements pour des vêtements un peu plus chaud, une dizaine de degrés seulement sont annoncés au sommet et je prends mon vélo de montagne avec un braquet 33x34 qui doit me permettre de progresser en souplesse le plus longtemps possible.

Jour J+1: Dimanche 19 Août
Je repars à l'assaut du Géant de Provence un peu avant 1h du matin. Je suis dans les temps que j'avais prévus.
Dans les premiers kilomètres, j'ai quelques difficultés à m'adapter à la pente importante, je parcours 6 ou 7 kilomètres et marque une courte pause. Je ne m'affole pas, j'avais prévu et imaginé que je ne monterai pas les grands cols d'une traite et faire une pause au cours de l'ascension n'a rien de rédhibitoire.
Je repars pour la suite de l'ascension, rejoint le Chalet Reynard où je marque une seconde pause de courte durée. Le final de l'ascension se passe plutôt bien, je croise avec surprise un chien de berger.
Au sommet, je reçois les encouragements d'une personne de l'organisation. Je m'arrête pour me couvrir avant d'entamer la descente.
Descente rapide mais prudente car il fait encore nuit noire.
Je fais maintenant route vers le Nord en longeant les Alpes, la route est relativement plate mais un petit vent du Nord ralentit ma progression.
Vent défavorable pour rejoindre le Vercors

J'arrive à Die vers la fin de matinée et attaque la montée du col du Rousset, long et sous le soleil puis un petit col assez pentu et dont le panneau n'est pas situé au sommet mais avant un long faux plat qui termine l'ascension; c'est très désagréable de passer le panneau du col est de devoir attendre plusieurs kilomètres avant de pouvoir enfin entamer la descente.
Après le remplacement du véhicule d'assistance, c'est la descente vers Grenoble.
En route vers les cols mythiques des Alpes

Puis la vallée vers Bourg d'Oisans où je rattrape Mikel un espagnol de la Challenge Self Support; nous entamons l'Alpe d'Huez pratiquement ensemble vers 19h45.
Je demande à Gérôme combien de virages, je suis capable de franchir avant la tombée du jour. J'annonce 5, lui 7 et nos supporters sur le Facebook Live qu'il a lancé, annonce entre 10 et 15. Du coup, je passe mon ascension à faire le décompte pour finalement atteindre le sommet avant la nuit noire. Je m'arrête un peu, me couvre car même s'il reste le col de Sarennes, la température a baissé.

Jour J+2: Lundi 20 Août
La route du col de Sarennes est dans un très mauvaise état, tant dans la montée que dans le début de la descente. Je suis content d'arriver enfin à Mizoen au pied du Lautaret. J'avance un peu le temps de trouver un parking pour faire ma première pause sommeil après plus de 36 heures de vélo. Je ne dors que 20min, toujours dans l'objectif de sécuriser mon passage à Talloires même si le rythme que je tiens jusque là est rassurant.
Je rattrape à nouveau Mikel dans le col du Lautaret, nous discutons un peu et le col passe vraiment bien, j'enchaîne "presque" directement vers le Galibier. Mikel prend quelques longueurs d'avance à quelques kilomètres du sommet. J'arrive au sommet seul mais les dernières rampes sont réellement très difficiles.
J'enfile un coupe-vent et entame la descente toujours de nuit donc prudemment, je remonte le col du Télégraphe (à vrai dire, je m'en souviens à peine) et reprends ma descente jusqu'à l'entame de l'Iseran qui débute pour une longue approche peu pentue. Je ne suis pas au mieux dans cette partie et fini pour faire une pause supplémentaire peu après le levé du jour. Après 20 nouvelles minutes de sommeil, je suis réveillé par mon assistance, mange un peu et reprends la route. Me sentant encore fatigué, je leur demande de m'arrêter s'il voit que je fais des écarts "anormaux". Je m'approche doucement du pied de l'Iseran; ça reste laborieux, je n'arrive pas à trouver un bon rythme.
J'arrive à la rupture de pente et marque un arrêt avant d'attaquer réellement l'ascension.
Petit moment de répit dans un cadre magnifique avant l'Ascension de l'Iseran

Dans l'ascension de l'Iseran, je n'ai jamais eu de bonnes sensations et cela aura été sans doute l'ascension la plus pénible me concernant. En revanche, le panorama est magnifique et j'en profite pour regarder le paysage lorsque la pente me le permet. Je marque encore une pause au cours de l'ascension et parvient enfin au sommet.
Première grande descente de jour pour rejoindre Bourg Saint Maurice. La descente est rapide et agréable dans sa première partie puis passé Val d'Isère, il y a de nombreux tunnels avec une mauvaise visibilité et une route en mauvaise état. J'arrive donc à Bourg Saint Maurice heureux d'avoir passer les 2 plus hauts cols de l'épreuve, toujours dans le timing prévu.
A Bourg Saint Maurice, Franck a préparé une douche et de quoi me restaurer. Cette douche fait le plus grand bien, j'en profite pour me changer intégralement. 
Pause à Bourg Saint Maurice

Un massage et ça repart!

Après un massage et un repas réparateur, je repars et attaque rapidement les premières rampes du Cormet de Roselend. La fatigue commence à se faire sentir et l'ascension me parait bien longue; le sommet est exposé au vent ce qui n'arrange rien; heureusement une fois encore le paysage est magnifique.
A peine la descente effectuée, on reprend par le col des Saisies toujours exposé au vent. Le dénivelé de ce col est plus faible que les dernières ascensions le sommet est moins haut et surtout nous ne sommes pas redescendu en fond de vallée.
Nous arrivons au sommet, je vois une collègue qui passe ces vacances aux Saisies, je marque un arrêt pour enfiler un coupe-vent et manger un peu.
C'est parti pour la descente vers Mégève; dans la vallée avant d'attaquer le col de la Colombière, je fais une pause sommeil de 20min et me restaure.
C'est reparti vers Cluses, je passe à côté de Sylvère Mory qui est sur le point de terminer la version Challenge Sans Support en tête; il a un problème de GPS, nous ferons donc route ensemble jusqu'à Talloires.
Nous entamons la Colombière à la tombée du jour. La montée jusqu'au Reposoir se passe bien; j'entame les 3 derniers kilomètres, la pente devient vraiment très dure et je marque un arrêt à un peu plus de 1km du sommet. Je repars, termine péniblement l'ascension et commence la longue descente vers Talloires.
J'arrive à Talloires après 60h sous les applaudissements... pour l'arrivée de Sylvère, vainqueur de la course Challenge Sans Support.

J+3: Mardi 21 Août
Je m'installe pour ma première nuit, "1h30" de sommeil réparateur. 
1ère phase de sommeil de 1h30
Le réveil est un peu difficile mais l'accueil est parfait


Un petit café, un peu de nourriture et c'est reparti. Je suis soulagé de passer Talloires dans les temps et même avec une confortable avance. On commence à jeter un œil au classement, je suis 3ème avec Jean-Luc Perez, l'autre Francilien de l'épreuve quelques kilomètres derrière moi.
Le tour du Lac d'Annecy permet de se remettre en jambes avant d'attaquer le col permettant de rejoindre le lac du Bourget.
Après le lac du Bourget, un col court mais intense au début nous attends, je marque une pause repas avant d'attaquer cet ultime col pour sortir des Alpes. Pendant l'ascension, le jour se lève nous laissant apercevoir le Lac du Bourget au petit matin.
La route est désormais beaucoup plus plate, j'ai repéré une dernière côte à passer avant de changer de vélo et de prendre le vélo de contre-la-montre.
Je croise Benoît, mon beau-frère venu me voir dans l'ascension de la côte, il nous rejoint au sommet où je mange à nouveau avant de repartir avec mon vélo de CLM. La vitesse augmente, la température monte aussi, je marque un arrêt vers midi pour un sieste de 20min avant de partir à l'assaut des monts du Mâconnais. Juste avant Prissé, je reprends mon vélo classique, les coteaux du Mâconnais sont exigeants et surchauffés. Je souffre pas mal sur cette partie. Profite un maximum de l'élan des descentes pour entamer les montées. Je marque plusieurs arrêts pour me rafraîchir. Nous arrivons à Gueugnon en fin d'après-midi. Nous cherchons une animation qui devait être présente avec possibilité de se doucher mais il n'y a rien. Peu importe, nous reprenons la route vers Nevers que nous rallions vers 23h.
Une petite pause à la Fée du Vélo, j'apprends que je suis toujours 3ème mais que Jean-Luc revient sur moi en mode TGV.
Nous reprenons la route, passons une côte difficile quelques kilomètres plus loin et je reprends le vélo de CLM.

J+4: Mercredi 22 Août
Au petit jour, j'éprouve le besoin de dormir; c'est pendant cette pause que Jean-Luc Perez me passe et se sera définitif.
En effet, en ce jour de Bords de Loire, Jean-Luc est dans son élément d'expert du CLM longue distance et de mon côté, j'ai beaucoup de difficultés à faire les 4-5h de vélo consécutives entre pause qui permet de bien progresser. Je marque un arrêt pratiquement toutes les heures, c'est mauvais signe.
Parc et Château de Chambord

Fin d'une journée difficile malgré les apparences

Je me rends compte en fin de journée que par habitude, je roule un peu plus fort sur le vélo de CLM et que du coup, je n'arrive pas tenir, je calme donc le jeu sur la fin de journée et retrouve un rythme plus serein. Nous effectuons une pause quelques kilomètres avant La Flèche pour dormir 1h30.

J+5: Jeudi 23 Août
Le redémarrage est un peu laborieux, nous retrouvons des routes vallonnées. Quelques heures seulement après le départ, je ressens le besoin de dormir à nouveau et nous partons sur 1h30 de sommeil. Cette pause me fait le plus grand bien et je repars avec l'objectif de voir la mer avant la nuit. Je trouve un assez bon rythme même si la route n'aide pas forcément, ni le vent d'ailleurs. J'effectue des pauses toutes les 4 à 5 heures; pauses pendant lesquelles je dévore littéralement.
J'approche du bord de mer, je sais que je vais basculer vent dans le dos, j'arrive au niveau d'Omaha Beach vers 19h et me ravitaille largement. Je suis super excité, je n'ai qu'une envie repartir à passer le Pont de Normandie. Je reprends donc la route vent dans le dos, j'avance bien jusqu'à la nuit. Vers 23h, je commence à sentir la fatigue me prendre et les jambes commencent à faiblir. Je m'arrête donc pour la dernière "nuit" sur cette épreuve, nous partons sur 3h de sommeil.

J+6: Vendredi 24 Août
Je mange bien au réveil et repars, il y a quelques bosses sévères qui me font souffrir. Je galère un peu pour trouver l'accès au Pont. La traversée du Pont de Normandie est assez sportive avec un fort vent de côté et une voie relativement étroite.
Je retrouve Régis et Thierry à l'issue de la traversée et j'emprunte une petite route où ils ne peuvent me suivre. Nous nous retrouverons quelques kilomètres plus loin. Je rejoins le pays de Caux mais ressens le besoin de dormir à nouveau une vingtaine de minutes.
La route est toujours très vallonnée mais le compte à rebours à commencer dans mon esprit, je devrais arriver entre 19h et 20h. Franck nous rejoins après un peu de sommeil et une visite chez ma cousine. Les montées sont faites dans la difficulté mais la progression continue.
Tout aurait pu basculer lorsque j'ai roulé sur une pierre à environ 150km de l'arrivée, énorme choc, je ne perds pas l'équilibre, je pense avoir éclaté mais finalement ce sont les jantes qui ont pris.
Une pierre qui aurait pu tout gâcher

J'approche maintenant de l'arrivée mais je reprends 20 kilomètres avec un fort vent de 3/4 face sur une route complètement à découvert. Je marque 2 arrêts sur ce petit bout de route. A 15 kilomètres de l'arrivée, je reprends vent dans le dos et je suis dans un état second, je devrais savourer ces derniers kilomètres, me relâcher mais non, je suis juste impatient d'en finir et je profite du vent favorable pour accélérer.
Enfin l'entrée dans Le Touquet, le panneau Arrivée 1km, la ligne est en vue, ça y est, je suis FINISHER de la Race Across France.
J'ai parcouru un peu plus de 2500km en 6 jours 7 heures 9 minutes et 13 secondes dont environ 34h à l'arrêt, j'estime avoir dormi entre 18 et 20h, le reste étant dévolu aux ravitaillements, douches, massages et autres arrêts soit environ 21,4km/h sur les heures de roulage.
Eh oui, FINISHER!!!!!!

Drôle de tête. La joie ne transparaît pas...

Merci au TEAM PROGRESS pour son soutien!

Merci à toutes les personnes qui m'ont encouragé sur Facebook et qui ont suivi les Live. Merci à Philippe, Gérôme, Franck, Régis, Yoann, Thierry, Matthéo et Flavie pour l'assistance tout au long de la semaine. Eux aussi ont connu des nuits courtes, voire très très courtes et ils ont été aux petits soins pour moi pour que je reste focaliser sur mon effort.
Merci à Arnaud, Loïc et toute l'équipe d'organisation d'avoir fait exister cette épreuve dont je rêvais.
Merci à Sophie et les enfants pour avoir supporter toute la préparation et d'avoir préparé le comité d'accueil de notre retour.
Le comité d'accueil
Cela fait déjà 10 jours qui j'ai fini cette belle aventure. Le retour à la réalité n'est pas évident; il a fallu reprendre le travail puis la rentrée des classes alors que j'ai toujours à l'esprit ces 6 jours defforts, de souffrance et de plaisirs.
La récupération se passe plutôt bien, j'ai repris le vélo après une semaine, il est encore difficile de faire monter le coeur mais les sensations sont bonnes. En fait, il n'y a plus qu'un séquelle de cette épreuve: des fourmillements persistants dans la main gauche mais j'avais déjà ressenti cela après le Paris Brest Paris, dans quelques semaines, tout ça sera oublié.

Liens vers les activités STRAVA:



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire