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mercredi 16 décembre 2020

Ultra Défi 2020

 Première course au Québec pour laquelle je vais devoir rouler la nuit. Jusqu'à maintenant, toutes les épreuves ou challenges faits cette année n'ont pas nécessité de rouler durant la nuit.

Je suis très excité et très motivé par le parcours. J'ai pu en faire certaines parties à vélo ou en voiture durant l'été. Je sais que ça ne sera pas facile et qu'il faudra tenir la distance. Puisque 1000km nous attendent avec plus de 11000m de dénivelé. Mais les plus grosses difficultés se situeront dans le dernier quart du parcours (environ 4000m de D+ sur les 250 derniers km).

J'arrive la veille du départ. J'en profite pour faire les 15 premiers km, histoire de ne pas avoir de surprise en début de course et de me positionner au mieux compte tenu des difficultés. En fin d'après-midi, je récupère mon "dossard" et Sylvain l'organisateur nous rappelle les détails du parcours qu'il nous a concocté lors du briefing d'avant-course. On discute un peu entre concurrent, je cherche à identifier quel seront les plus coriaces adversaires.

Je passe une bonne et je prends mon temps pour me préparer le départ est prévu à 12h. Je suis prêt vers 11h, je vais faire 5km tranquille, pas pour m'échauffer, juste pour éviter l'attente passive. Vers 11h30, tous les concurrents ont sur place, on discute, on partage nos expériences. 11h45, Sylvain met en place la "grille" de départ. Il nous donne les derniers informations météo qui nous promet une fin de course sous une forte pluie.

Mais pour l'instant, c'est le départ et il fait grand soleil. Nous partons sur une petite boucle à côté du Manoir Delage, je me positionne parmi les 5 premiers (il faut dire que nous ne sommes que 13 au départ). En cours, de la 2nde boucle, je me place en tête, j'ai la descente et ça y est nous quittons le Manoir Delage vers les grands espaces. Nous sommes 5 en tête; nous organisons quelques relais. Et rapidement, je me retrouve seul avec Guillaume. Il va à un très bon train, j'essaie d'être aussi efficace que lui et nous prenons le large. Nous prenons des relais de plusieurs minutes (entre 4 et 5) ce qui permet de récupérer avant de retourner au charbon.

Au premier pointage après presque 90km parcourus, nous arrivons ensemble et faisons le plein et mangeons un peu. Lorsque nous repartons, personne d'autre ne nous a rejoint. Nous reprenons notre rythme de croisière après une petite ascension dans laquelle je me rends compte que je suis en difficulté lorsque la route s'élève. Nous sommes lancés dans la traversée du parc des Laurentides; un grand boulevard sous forme de 2x2voies qui me donne l'impression de rouler sur le bord d'une autoroute. Presque 200km sur cette route isolée avec une unique station en plein milieu de nulle part. Nous en profitons pour nous ravitailler et apprenons par Sylvain l'organisateur de l'épreuve que nous avons environ 10minutes d'avance sur les suivants. En nous voilà repartis. Le soleil commence à décliner, la route est désormais essentiellement descendante jusqu'à Chicoutimi. La nuit finit de tomber avant que nous y arrivions. Dans Chicoutimi, nous avons le droit à 2 ascensions courtes mais très pentues dont l'une avoisine les 25%. Nous rejoignons le 2nd ravitaillement. Nous ne sommes pas protégés du vent et j'ai immédiatement froid. J'enfile à peu près tout ce que je trouve pour me réchauffer. Henri arrive alors qu'on se ravitaille; il a dû rouler fort car il nous a repris du temps, seul et pourtant nous avons roulé à un très bon rythme. Nous repartons presqu'ensemble. Henri a pris quelques longueurs d'avance. Guillaume s'arrête, je pars à la poursuite de Henri mais je constate que sa lumière s'éloigne inexorablement. Je coupe mon effort pour retrouver une intensité plus compatible du parcours restant. Guillaume me passe lorsque j'effectue une petite pause. Je me retrouve donc 3ème. Il fait maintenant nuit noire, je suis seul comme mon compagnon de route. J'aborde le tour du lac Saint Jean. J'évite miraculeusement une chute lorsque je frotte un trottoir avec mes roues et le pédalier; j'ai vraiment eu très chaud. Cela me réveille et je poursuis désormais ma route à mon rythme. J'arrive à Dolbeau un peu avant le levé du jour. Guillaume et Henri sont en train de dormir.  Il n'y a plus vraiment de solution de couchage et je n'éprouve pas de fatigue. Je prends tout de même une longue pause, il faut de toute façon avoir effectué 3h de pause au moins dans les différents contrôles. Après une quarantaine de minutes, je reprends la route en tête puisque Guillaume et Henri dorment encore. Ma position est totalement virtuelle puisque je devrais marqué des arrêts plus longs par la suite. Malheureusement à l'approche d'Alma, un rayon de ma roue arrière lâche. La roue prend instantanément un voile important et le pneu frotte sur le cadre. Impossible de rouler dans ces conditions. Les options s'épuisent rapidement, je n'ai pas de rayon de secours; les magasins de vélo sont fermés… il ne me reste que l'abandon et le retour au départ en Taxi. En attendant le taxi, je vois passer mes 2 compagnons de route Henri et Guillaume. Ils arriveront à destination après une 2nde nuit dans des conditions épiques, pluie et froid dans la traversée du Parc des Grands Jardins, je ne sais pas comment j'aurai fini cette épreuve mais j'ai encore de grosses difficultés avec les gros pourcentages que l'on rencontre ici.

J'aurai tout de même parcouru un peu plus de 500km en un peu moins de 20h. Je repars du Manoir Delage un peu déçu mais j'y reviendrai...

Suite à cette épreuve, j'ai aussi eu un petit pépin avec un nodule fibreux périnéal qui va me bloquer pendant 3 semaines, impossible de monter sur le vélo pour lui permettre de se résorber. Pas la préparation idéale pour le défi 808 à la mi-septembre. Mais ça, ce sera un autre résumé.

samedi 5 septembre 2020

Défi des 21

 Première compétition Ultra de l'année.

Les 2 premiers challenge n'étant pas des compétitions, je suis très motivé pour briller sur cette épreuve.

Ici, le départ se fera groupé mais avec obligation de respecter une distanciation sociale après la 1ère montée. Le départ se fait tranquillement, je me positionne en 3ème position avec le vainqueur et le 4ème de l'an dernier.

Lorsqu'on approche du sommet qui compte pour le classement KOM, Rémi, le vainqueur de l'an dernier accélère et je comprends immédiatement que nous n'avons pas le même niveau. Je le laisse donc partir. Vincent (4ème l'an dernier) accélère à son tour, je ne parviens pas à suivre mais reste au contact. Je le rejoins d'ailleurs sur le plat qui précède la seconde montée. A nouveau, je ne parviens pas à suivre dans les derniers hectomètres. Mais je reviens sur le plat.

J'avais regardé le profil du parcours, si je veux finir devant Vincent, pas le choix, il faut prendre de l'avance avant la traversée du Parc des Grands Jardins où l'on trouvera le plus fort dénivelé et les plus gros pourcentages. Je prends donc les devants et roulent à un très bon rythme.

Tout se passe pour le mieux jusqu'à la côte de Saint Fidèle dont le sommet sert de point de contrôle. Depuis un bon moment, je vois la voiture d'assistance de Vincent me doubler pour aller en amont pour préparer ses ravitaillements. J'essaie d'évaluer l'écart grâce à eux. Lorsque je les vois me repasser peu de temps après les avoir vu, je me retourne et aperçois Vincent qui n'est pas très loin et surtout en train de revenir. Je ne cherche pas à accélérer. J'ai déjà fourni un bel effort en début de course et les difficultés sont maintenant proches de nous. Vincent me rattrape donc et sans nous relayer, nous passons à tour de rôle devant au gré du dénivelé.

Dans un secteur où la route est en mauvaise état, ma lumière tombe et se prend dans ma roue. Une petite frayeur mais je repars. J'arrive même à rejoindre Vincent avant l'entrée du Parc des Grands Jardins. Il fait très chaud maintenant et nous attaquons les plus forts pourcentages à Saint-Urbain. Là, je me sens collé, je fais une pause dans la montée puis repars. Un peu plus loin, à nouveau dans de forts pourcentages, je me sens à nouveau arrêté. Je m'arrête à nouveau et me rends compte que ma roue arrière a bien souffert lorsque ma lampe est tombée. J'ai un voile assez marqué, à tel point que le pneu vient légèrement frotté sur le cadre. Je sors le nécessaire de réparation et commence un dévoilage de fortune. C'est là que le 3ème me passe. Lorsque je repars, je suis un peu dépité, j'espérais briller sur cette course et me voilà éjecter du podium. Les dix kilomètres qui suivent sont difficiles. Je n'arrive pas à me relancer, à me remobiliser. Puis petit-à-petit, les plus gros pourcentages étant derrière moi, je retrouve un peu de sensation. Un autre problème commence à m'inquiéter; mes 4 bidons se vident à grande vitesse. Au vu du kilométrage, j'ai encore 15km à faire avant le prochain contrôle ravitaillement au pied de la côte de la Galette. Je me rationne un peu mais je suis content d'apercevoir le ravitaillement et je prends le temps de boire, de faire le plein des bidons et de me restaurer. Lorsque je repars, je sais que sauf incident je ne rattraperai pas les concurrents qui me précèdent. Je repars donc dans l'optique de finir le Défi des 21. Une fois, passer la côte de la Galette (un morceau de bravoure), je redescends vers la Baie et rejoindre l'Auberge des Battures.

J'arrive après 12h20 de course à la 4ème place et seulement 25 minutes de pause.

En analysant ma course, ma stratégie n'a pas été la bonne, j'aurai dû garder plus de force pour les forts dénivelés du Parc des Grands Jardins. Par ailleurs, les soucis mécaniques m'ont sans doute fait perdre 15 minutes. La 3ème place était accessible, je pense mais Vincent aurait été très difficile à battre.

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vendredi 4 septembre 2020

Soltice Challenge

 Second événement en cette année de pandémie


Le 20 juin, jour du Soltice d'été, nous avons décidé avec Henri d'effectuer l'aller-retour complet sur le P'tit Train du Nord de Saint-Jérôme à Mont-Laurier.

Pour mes amis français, le P'tit Train du Nord est une ancienne voie ferrée convertie en piste cyclable qui démarre à Saint-Jérôme près de Montréal et s'enfonce dans les Laurentides sur 200km. Sur ces 200km, environ 40km ne sont pas goudronnés mais sont faits de poussière de roches. Cela reste praticable avec un vélo de route "normal".

Selon le principe du solstice ride, nous démarrons de Saint-Jérôme au lever du soleil (soit environ 5h du matin). Dans les faits, nous avons anticipé le départ de quelques minutes.

Après une courte partie en milieu urbain, nous rejoignons les bords de la rivière du Nord dont nous remontons le cours. Le chemin monte constamment mais en pente très douce. Les paysages sont typiques de l'imaginaire français lorsqu'il s'agit du Canada. Lacs et forêts nous entourent avec quelques chalets cachés en pleine nature. Nous croisons quelques nimaux à cette heure, lapins tamia et écureuils en quantité mais aussi une tortue et quelques cerfs de Virginie. A ce moment, la température est très agréable.

Après 3h30 de vélo, nous arrivons à Mont Tremblant où nous attend Bryan, un ami d'Henri, qui nous propose du ravitaillement.

Après 20 minutes, nous reprenons notre route, la température commence à monter, une canicule est annoncée aujourd'hui. Heureusement, nous sommes souvent à l'ombre de la forêt.

Nous arrivons à Mont Laurier autour de midi trente soit seulement 7h30 après notre départ. En ces temps de pandémie, nous avons quelques difficultés à trouver de quoi nous restaurer. Nous finirons par aller dans une épicerie pour remplir nos bidons et prendre des sandwichs.

Nous repartons sous une forte chaleur vers 13h, nous progressons bien mais les bidons se vident très rapidement. A 15h, nous sommes obligés de nous arrêter à nouveau chez un dépanneur pour faire le plein d'eau.

Nous retrouvons Bryan à Mont Tremblant un peu avant 18h. Nous sommes dans les temps pour arriver à notre point de départ mais il ne faudra pas trop traîner. Nous repartons donc de Mont Tremblant motivés pour arriver au coucher du soleil. La température commence à baisser cela aide et comme le début était montant, les 80 derniers km sont globalement descendants.

Je vérifie l'heure régulièrement, noud terminons le périple en 16h15 ponctuées de 2h d'arrêt. Lorsque nous arrivons à notre point de épart , l'heure du coucher du soleil est dépassée de 5 minutes.

Challenge réussi, 400km en 16h15, le tout à la lumière du jour.

lundi 13 juillet 2020

Everesting Challenge 23 Mai 2020

J'ai pris beaucoup de retard pour faire le récit de mon Everesting Challenge. Je vais donc essayer de m'en souvenir au mieux.
Compte tenu de la COVID-19, toutes les épreuves ont été annulées, j'ai pu continuer à m'entraîner d'abord en indoor grâce à Zwift en particulier puis en extérieur mais sans épreuve en vue.
Le 23 mai, je devais commencer les épreuves longues avec la Royale 300, une randonnée de 240km suivie de 30km de CLM. Celle-ci a été logiquement reportée au mois de setembre, j'étais donc à la recherche d'un défi. Après avoir vu les divers Everesting Challenge fait sur l'Alpe du Zwift, je me suis dit pourquoi pas, mais je ne suis pas encore prêt à faire 15h de home trainer. Je me suis donc dit que dès que le temps le permettrait je me lancerais dans cette épreuve.

Principe du Challenge: Effectuer des aller-retours sur une montée jusqu'à atteindre l'altitude de l'Everest à savoir 8848m.

Choix de la montée:
A Montréal, il n'y a pas beaucoup de choix pour réaliser ce genre de challenge, la montée Camilien Houde du Mont Royal est toute désignée pour cela. Environ 1,6km pour 113m de dénivelé. Le calcul est simple, il faut 78 ascensions pour atteindre et légèrement dépassé l'altitude de l'Everest.

Pour ce challenge, Sophie et Jules m'apporteront régulièrement du ravitaillement mais je n'ai pas plus d'assistance que cela. Je laisse donc tomber les roues à boyaux extralight et utilise mon Look 585 avec un braquet minimal de 33X28.

Je veux limiter le roulage de nuit et décide donc de démarrer peu avant le levé du jour à 4h00 du matin avec pour objectif de finir avant la nuit (si possible avec un peu de marge)
Petite vidéo prise au cours de la toute première ascension

La température est clémente, je n'ai pas eu besoin de mettre de manchettes ou quoique ce soit de particulier en dehors de mon gilet jaune au dessus du maillot. Je démarre tranquillement, je suis assez essoufflé lors de 2-3 premières ascensions faites quasiment à froid. Le cardio monte très vite et il faut que je trouve mon rythme.

Les côtes s'enchaînent les uns après les autres, le jour se lève progressivement et je peux profiter d'une vue magnifique au niveau du Belvédère à chaque tour.

Après une dizaine d'ascension, Henri me rejoint et m'accompagne pour une bonne quinzaine de montée. Sophie est venu faire le 1er ravitaillement à 9h. J'ai pu repartir avec mes bidons pleins. Comme il ne fait pas encore trop chaud, je lui demande de revenir un peu avant midi.
Avec le maillot du PBP 2015

A midi, Sophie arrive avec une bonne surprise, une salade de riz, parfois il en faut peu pour être heureux. Je m'arrête à l'ombre et prend une bonne dose de ravitaillement. Henri est parti depuis quelques temps déjà et la répétition commence à se faire sentir.
Après ce ravitaillement, je demande à Sophie de revenir plus régulièrement car la température commence à monter sans être caniculaire, on atteint puis dépasse les 25°C.

Un autre coureur du MSCC se joint à moi pour quelques ascensions, ça me relance un peu mais dès que je me retrouve seul, cela devient à nouveau difficile. Les montées se suivent mais l'allure est très variable. Jules m'apporte à boire vers 14h. Il me reste environ 25 ascensions à effectuer.

Je commence le compte à rebours mais le compteur descend lentement à mon goût. Après quelques montées difficiles, je décide de marquer une vraie pause. Depuis midi, je ne m'étais plus vraiment arrêter. Entre 5 et 10 minutes plus tard, je repars avec beaucoup plus d'entrain. Jules fait quelques montées avec moi puis Anthony me rejoint aussi, il fera les dernières ascensions avec moi.
19h15, j'arrive enfin au sommet de ma 78ème ascensions. J'avais évoqué un temps de pousser à 80, mais le mental n'y est plus. J'arrête mon compteur.
Principales stats de jour

L'altimètre du compteur semble avoir eu des difficultés, le cumul réel devant être d'environ 8900m sur une distance de seulement 248km en 15h15 dont 40 minutes de pause.
Pour un premier défi, purement personnel, puisque supporté pour aucune organisation, j'ai trouvé ce challenge particulièrement exigeant et usant. Si je devais me relancer dans ce genre d'épreuve, je choisirais sans aucun doute une ascension plus longue et un peu moins pentue (je suis plus à mon aise lorsque les pourcentages sont inférieurs à 9%). Suffisamment longue pour prendre un rythme de col de moyenne montagne et aussi pour disposer d'un peu plus de temps pour récupérer et se décontracter dans la descente. Ici les descentes étaient très rapides et la récupération devait être de l'ordre de 3 minutes.

Hall of Fame sur everesting.cc

STRAVA

mercredi 29 janvier 2020

Objectif 2020

Objectifs 2020



Après une année 2019 un peu spéciale et boulversée par un déménagement à Montréal, il est temps de se fixer les objectifs sportifs 2020.

Par ordre chronologique:
  •  La découverte des courses FQSC (équivalent FFC au Québec) avec un début de saison début Mai. Après presque 1 an sans courir, la reprise risque d'être compliquée.
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  •  Les épreuves Longue distance du RUQ (Rassemblement ultracycliste du Québec)
Aucune description de photo disponible.
La Royale 300 (23 Mai): Lien La Royale 300


Randonnée cycliste de 300km se terminant par un Contre-la-montre d'environ 25km. Format original et inédit pour moi, difficile de savoir dans quel état j'entamerai puis terminerai ce CLM.

Les 12h de St-Ho (20 Juin):Lien 12h St-Ho

Il faudra tourner sur un circuit de 25km pendant 12h. J'espère dépasser les 360km mais difficile de prévoir dans quelle condition physique, je me présenterai au départ.

Le défi 21 (4 Juillet):Lien Défi 21

Course ultra de 340km dans les principales ascensions sont chronométrées pour établir le classement des meilleurs grimpeurs. Autant j'espère bien figurer au classement général autant j'ai peu d'espoir sur le classement grimpeur. Je connais mes habitudes et serai dans la gestion de mon effort dans les ascensions plus que dans la recherche de performance.

L'Ultra Défi 1000 (28 Août): Lien Ultra Défi
Aucune description de photo disponible.

Comme son nom l'indique, 1000km à parcourir pour un peu plus de 10000m de dénivelé. On se rapproche du Paris Brest Paris dans le format sauf que l'on sera beaucoup moins nombreux au départ.

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Ultime épreuve de l'année ultra au Québec. J'espère une fin en apothéose même si le peu de temps de récupération avec l'Ultra Défi m'inquiète un peu.


Voilà si j'arrive à être performant et à venir à bout de ce programme, j'aurai réussi une belle année sportive 2020.
Rendez-vous au fur et à mesure des épreuves pour voir si tout se passe bien.

mardi 28 mai 2019

BRM400 2019 - Bois d'Arcy

En l'absence d'objectif concret pour 2019, pour cause de déménagement imminent outre-atlantique, je participe au BRM400 de Bois d'Arcy pour accompagner Cédrick et les 2 Jimmys dans sa préparation du Paris-Brest-Paris et parce que c'est la section Cyclotourisme de mon club qui l'organise.

Le départ est prévu à 16h du local du club.
Les départs se font par groupe d'une vingtaine. Nous partons dans le premier groupe.
La traversée de Bois d'Arcy est un peu laborieuse avec pas mal de circulation mais une fois passer devant le vélodrome nous rentrons dans la base de Loisirs  de Saint-Quentin en Yvelines et rejoignons rapidement la campagne environnante.
Nous sommes sur mes routes d'entraînement, j'assure le rythme sans réclamer d'aide particulière.
Après Gambaiseuil, on me fait comprendre que le rythme est un peu trop soutenu, je relâche un peu et les relais s'organise.
Nous sommes rejoints par un petit groupe qui roule bon train lorsqu'un orage mêlée de grêle s'abat sur nous. Heureusement, il est extrêmement bref et nous sommes à peine mouillés.
Parmi les nouveaux arrivants dans notre groupe, il y a 3 cyclos non casqués, première surprise, dont un ne supporte pas que seule une partie du groupe participe au relais, seconde surprise.
Il laisse des trous régulièrement et "attaque" pour rejoindre le groupe.
Cela crée des tensions dans le groupe. Avec Cédrick et les Jimmy's nous les laissons filer mais nous revenons sur eux rapidement. Lorsque nous les rattrapons, la route s'élève un peu, je garde mon rythme et prend un peu les devants, j'espère qu'avec un peu plus d'intensité, chacun se calmera. Et je tente d'expliquer à la personne qui laisse des trous que nous ne sommes pas en course et que les "suiveurs" ne vont pas s'amuser à nous attaquer comme cela pourrait être le cas en course.
L'organisation du groupe s'améliore un peu mais le naturel revient au galop.
Peu importe, nous arrivons au 1er point de contrôle.
Nos "amis" non casqués repartent rapidement; nous les laissons partir et nous nous ravitaillons plus tranquillement.
Nous reprenons la route, je fais largement ma part du travail pour faire avancer le groupe.
Le jour commence à décliner. Nous rattrapons nos amis peu avant le second point de contrôle.
Cédrick ne se sent pas bien; blocage gastrique...
Nous prenons le temps de nous ravitailler et repartons pour rejoindre Lisieux.
La situation de Cédrick empire... Nous repartons malgré tout mais devons marquer une pause car il est pris de vomissement.
Nous repartons plus tranquillement, nous le surveillons à tour de rôle.
Nous rejoingnons Deauville puis Honfleur avec une pause dans chaque ville pour pointer. Cédrick a réussi à se réalimenter un peu mais on sent qu'il puisse dans ces réserves.
Nous reprenons la route, chaque ascension est un calvaire, nous progressons lentement. En arrivant au Neubourg, une décision est prise, Cédrick et l'un des Jimmy s'installent dans un guichet de banque pour dormir un peu et reprendrons plus tard en espérant que la situation s'améliore.
Je repars avec le groupe et Jimmy Reza.
Le train s'accélère, nous ne sommes plus que 5 ou 6.
A l'approche d'Ivry la Bataille, les organismes sont bien entamés. Nous nous attendons au sommet des bosses. Nos poches sont vides mais il est encore trop tôt à Ivry pour trouver une Boulangerie ouverte.
Nous attendrons Thoiry pour nous ravitailler à l'ultime pointage.
En repartant, le groupe se disloque un peu 2 cyclos ont pris les devants, je suis derrière avec Jimmy.
Nous les apercevons au loin à l'entame de la côte de Beynes. Je monte cette côte à un très bon rythme, je ne suis plus dans le calcul de mon effort. Nous arrivons au sommet avec les 2 autres cyclos et nous finirons ensemble.
Le chrono de ce 400 n'est pas exceptionnel mais nous avons été solidaires de nos compagnons de route.
Pour ma part, j'ai été agréablement surpris de mon niveau de forme malgré le peu d'entraînement de ces dernières semaines.

jeudi 18 avril 2019

BRM 2019 200km & 300km

Déjà 2 brevets de réaliser cette année.
Le premier, un BRM 200km, réalisé à Noisiel:
Le départ est prévu à 7h au levé du jour. Comme je dois me rendre en Lorraine ensuite, je fais l'aller jusqu'à Noisiel à vélo et Sophie viendra le récupérer pour faire le route ensuite.
Je pars donc vers 5h de la maison. Le vent est favorable, le parcours est très urbain jusqu'à Noisiel mais à cette heure, il n'y a pas trop de circulation. Je trouve même un compagnon de route  une dizaine de km avant Noisiel.
Nous discutons un peu et devons nous arrêter pour que je répare une crevaison.
Nous arrivons au départ vers 6h30. Je valide mon inscription, récupère ma feuille de route.
Les départs se font par groupe de 20. Je suis dans la 1ère vague mais Cédrick et ses potes seront plutôt dans la 2nde (5min plus tard)
Le groupe démarre à un bon train. Je ne participe pas dans un premier temps, espérant un retour de Cédrick. Dès que la route s'élève le rythme diminue énormément. J'essaie de maintenir un rythme un peu  plus élevé mais me retrouve seul.
Après une 50aine de km, à l'occasion d'une côte, nous nous retrouvons à 5/6 à l'avant. Suite à une incertitude sur le parcours, le reste du groupe nous dépasse et prend quelques centaines de mètres d'avance. J'accélère, entraîne notre groupe à un rythme plus soutenu et rattrape le reste du groupe.
Encore une quinzaine de km et nous arrivons au premier point de contrôle, nous sommes encore une dizaine.
Je m'attends à ce qu'on s'attende un peu pour repartir ensemble mais 4 participants repartent très rapidement sans même nous prévenir. On m'a souvent parler de l'esprit randonneur en opposition à l'esprit compétiteur. Personnellement, je change d'état d'esprit en fonction de ce que je fais et cette attitude m'agace un peu.
Nous repartons à 5 et roulons à vive allure pour les rattraper et les dépasser. Nous nous retrouvons à 4.
Les 2 séquences plus intenses vont se payer au prix fort. Nous reprenons vent de face, il reste plus de 80km. Je ne suis pas au mieux, je ne prends plus trop de relais. Dès que la route s'élève, j'ai des difficultés à suivre.
Nous ne sommes plus que 4 et mes 3 compagnons ont la gentillesse de m'attendre.
Je retrouve un peu de force dans les 15 derniers km. Nous finissons enfin les 200km en un peu moins de 8h.
Je termine pour ma part avec 256km au compteur.

Le second, un brevet 300km au départ d'Andresy
Il y a 32km à parcourir pour se rendre à Andresy depuis chez moi. Je décide donc de faire l'aller-retour à vélo.
Je pars de la maison à 2h10 du matin, arrive à 3h30 pour un départ à 4h.
Ce 300km se passe sans trop d'encombre, je suis en meilleure forme que sur le 200km; les passages vent de face restent pénibles mais je participe à l'avancée du groupe sans coup de barre. Nous sommes un groupe assez nombreux et perdons un peu de temps aux points de contrôle, tant et si bien que nous finissons le 300km en 12h15 soit près d'une heure de plus que sur le 300km de Bois d'Arcy que j'avais réalisé pratiquement seul.
Je rentre à la maison à vélo pour un total de près de 370km.
La route continue le 11 mai avec le 400km de Bois d'Arcy